31 mars 2010

Fin de mars

Troisième journée de pluie... les levers sont difficiles. Blottie au creux de mon lit de latex mou, je me demande pourquoi on ne nous laisse pas dormir tranquille les matins de pluie : c'est clair que mon corps subit l'influence du macrocosme et qu'il a besoin de se reposer davantage s'il pleut, mon cerveau est au ralenti parce que la pression barométrique est à la baisse ce qui rend mes fluides corporels plus visqueux, et ... Et puis Fillotte fait irruption dans la chambre, guillerette et aucunement affectée par le temps gris. Là, je me dis que ce n'est pas juste la pluie, que c'est peut-être un peu moi aussi...

Le vent a tout chassé aujourd'hui et on nous annonce une canicule de printemps pour Pâques : au-dessus du 20° C !
Tout le monde en parle, tout le monde est excité, la fièvre est contagieuse !

Nous planifions depuis longtemps une virée plus à l'est et plus au nord. Pas tant pour nous recueillir dans une chapelle rustique en souvenir de la résurrection, mais plutôt pour profiter du long congé pour visiter ma petite soeur qui habite une région lointaine, "aussi grande que la Belgique".

Ne vous en faites pas pour nous, là-bas aussi il fera chaud. Selon les moyennes locales, s'entend. Pas de p'tite robe mauve, de souliers blancs et de chapeau de paille, mais ça, on s'en fout un peu...

Je trépigne ! En voiture vers l'aventure !


Bon congé pascal à vous tous !

P.S.: Quelque chose me dit que je reviendrai avec plein d'inédits !

20 mars 2010

L'engagement

Les journées rallongent et la neige n'est plus.
Les bernaches reviennent du Sud, les cardinaux chantent et les tulipes se pointent.
Les vestes tombent et les jambes se montrent.
Les pneus crissent et la musique résonne partout.
Fillotte, elle, fait du tricycle en runignes shous.

Il commence aujourd'hui à l'instant : 20 mars 13h33, voilà le Printemps !

S'il va de soi pour la Nature, ce mouvement d'émergence porteur pour plusieurs est plutôt pénible pour d'autres. Trop de force d'attraction, trop de lumière, trop de fébrilité... on ne sait plus comment se contenir !

C'est pourtant de cette force que naissent les projets longuement concoctés l'Hiver.

Au cas où vous hésiteriez encore (c'est trop fou !), si vous n'êtes plus sûr de rien (ça marchera jamais...), prenez le temps de lire ces quelques lignes, colligées il y a tellement longtemps que je ne me souviens plus où, ni pourquoi.
L'essence du message s'est imprégnée dans ma mémoire, section "Faire confiance à la vie". Il m'a souvent servi pour passer à l'action et s'est avéré plus d'une fois...

« Tant qu'on ne s'est pas engagé persistent l'hésitation, la possiblité de se retirer, et toujours aussi, dès qu'il s'agit d'initiative ou de création, une certaine inefficacité. Il y a une vérité élémentaire dont l'ignorance a déjà miné nombre de grandes idées et de plans merveilleux : c'est que dès l'instant où l'on s'engage, la Providence intervient elle aussi. Il se produit toutes sortes de choses qui autrement ne se seraient pas produites. Toute une série d'évènements jaillissent de la décision, comme pour l'appuyer par toutes sortes d'incidents imprévus, de rencontres et de secours matériel dont on n'aurait jamais rêvé qu'ils puissent survenir.
Quoique vous puissiez faire, quoique vour rêviez de faire, entreprenez-le. L'audace donne du génie, de la puissance, de la magie.
Mais commencez maintenant. »
- Goethe

16 mars 2010

A nature






























Malgré tout ce que j'ai dit ici, je suis une fille de bois. Un peu moins maintenant, travail oblige.

Enfant, je passais mes étés à la campagne. J'y ai appris que les "oiseaux bleus", le trèfle et les bouts mous des graminées étaient sucrées et se mangeaient. Que les vesses-de-loup blanches et fraîches étaient très bonnes à la poêle. Je savais où débusquer les plus grosses talles de mûres. J'ai aussi sûrement mangé de l'orignal tué par mon grand-père plus qu'une fois...

Plus tard, quand le printemps recelait l'odeur de la terre humide chauffée au soleil au sortir de la maison, j'éprouvais un violent besoin de partir vers la nature. Dehors.

Je me suis déniché un travail d'été sur le bord d'un lac de Lanaudière, nanny de 4 garçons. Braves, ils me suivaient sous la pluie à la cueillette de framboises. Sur le bord du lac, j'y ai découvert et bien aimé les fruits de l'amélanchier. Le chevreuil chassé à l'arc par le paternel était parfois au menu.

Plus payant, j'ai ensuite planté des arbres sur la Côte-Nord. Sous le soleil, sous la pluie, dans le vent, dans la bouette, avec les mouches et les frappes-à-bord. Dans ce déboisé, où les collines rasées à blanc s'étalent sur des kilomètres, j'ai appris à dénicher les petites boules anti-soif sous leur guirlande de feuille, à reconnaître le thé des bois, à pêcher la truite et surtout à m'empiffrer de toutes les framboises et bleuets qui poussaient sur ma parcelle. La Côte-Nord, là où chaque bleuet a un goût différent.

À part la pimbina, je pensais que mes papilles connaissaient toutes les saveurs sauvages comestibles.

Et puis, à Noël, j'ai reçu des graines de myrica. De ma petite soeur, qui est encore plus près de la nature que moi.
Curieuse, je suis allée fouiller sur le site d'Origina, la coop forestière qui les commercialise. Premier constat : j'ai encore beaucoup à goûter ! Racines, fleurs, chatons, feuilles... toutes issues de notre forêt boréale et pratiquement inutilisées dans nos cuisines. Même les fleurs d'épilobes peuvent être mangées en salade ! Ô combien ai-je pesté contre cette #@%$&! de jolie fleur de 5 pieds de haut lorsque je devais m'y frayer un chemin sans perdre ma ligne de 2 mètres pour planter les petits épinettes noires de 6 pouces. Vert parmi le vert et les verts. J'en connais quelques unes qui vont se marrer...

Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec cette coopérative et avec cette série d'émissions de Martin sur la route (qui n'est malheureusement plus disponible sur le site de radio-canada, et pas encore sur tou.tv) dont j'ai adoré l'épisode sur l'anguille. Comment on la pêche de père en fils, comment on la tue, comment on la mange... pas pour les coeurs sensibles !
Ce qui m'a rappelé cette visite mémorable du site de l'interprétation de l'anguille de Kamouraska en compagnie de la première femme pêcheur au Canada. Les Québécois ont déjà été de grands consommateurs d'anguille, avant que les turbines des barrages en amont du fleuve n'empêchent les pondeuses de rebrousser chemin et qu'elles se fassent de plus en plus rares.
Ce même désir de partager ce que nous devrions déjà connaître, ce que nous avons oublié, Manuel Kak'wa Kurtness nous le rappelle dans son livre Pachamama (qui n'est pas encore dans ma bibliothèque de cuisine, aïe !).

Les graines de myrica ont fait partie de plusieurs essais dans ma cuisine. Je les ai d'abord saupoudrées sur un lit de tomates et de courgettes, cuites au four. Trop amer. Trop broyées ? Fillotte y avait mis beaucoup d'ardeur... Chez Martine, j'ai trouvé une façon de les utiliser en marinade. Peut-être avais-je été trop légère sur le concassement ? Chat échaudé... mais ça ne goûtait rien de bien spécial. Finalement, ce week-end, j'ai essayé la marinade proposée par Origina, mais au lieu du veau, je l'ai fait avec des tranches de boeuf destinées à la raclette. Il n'en est pas resté...

14 mars 2010

Oeufs de printemps

Matin de week-end.
Ça gratte à la porte de notre chambre.
Oursonne Lili et sa copine Éléphante ont faim.
Pas des crêpes (trop sucré !) ni du pain doré (trop mouillé !), mais des protéines solides !


C'est dans la réorganisation de mes albums de recettes que j'ai redécouvert ces "petits nids d'oeufs" sponsorisés dans le temps par  Oeuf Québec ou quelque chose comme ça. Et par le Bureau du Sel... ainsi que le Bureau du Lait, qui à l'époque, n'avait pas peur de nous faire manger plein de beurre.

Assainie, la recette est toujours bourrative (lire protéinique)...

Fillotte, rompue aux "spéciaux" de fin de semaine pour le déjeûner, dévore son nid en omnivore digne de ses copines de peluche.

Recette des Petits nids dorés

Chauffez le four à 350° F
Pour chaque convive : 1 tranche de pain grillée, 1 oeuf, 1 tranche de fromage et 1 tranche de jambon.
Ça va comme suit :
Séparez les jaunes des blancs : les blancs tous ensemble dans un grand bol, mais pour les jaunes, faut être toute douce et les placer délicatement chacun dans son petit bol ou petit verre.
Ajoutez une pincée de sel (1/2 c. à thé dans la version originale...) aux blancs et battre en neige consistante.
Sur chaque tranche de pain grillée vous déposez le jambon, le fromage, le blanc d'oeuf.
Avec une cuillère, vous y formez un creux au centre pour y déposer le jaune (et ajoutez 1 c. à table de beurre si vous voulez encourager le Bureau du Lait et votre mauvais cholestérol !).
Cuire de 12 à 15 minutes,  jusqu'à doré.

Ce matin, avec la pluie froide d'automne et le changement d'heure, c'était parfait pour les grands aussi !

12 mars 2010

A culture


Je voulais aller voir le dernier film de Sophie Desrape Les signes vitaux la semaine passée. Film tourné ici. Il joue dans 2 salles. Deux. En ville. Il y un cinéma avec 16 salles à 15 minutes de chez moi, mais le film n'y joue pas. Par contre, pour les derniers blockbusters américains doublés en français de France, c'est pas le choix qui manque...

Petit retour en arrière :

Je suis née à la campagne, mais comme mes deux parents travaillaient "en ville", nous avons vite été des premiers côlons de la banlieue sud de Montréal.

Toute mon adolescence, j'ai rêvé de la ville (et aussi de la France, mais ça, c'est un autre chapitre !).

Parce qu'en ville on pouvait :

- Aller voir des films dans des cinémas
- Magasiner des disques
- Prendre un café dans ... un café
- S'acheter des vêtements différents de ceux portés par toute la polyvalente
- Acheter des livres usagés pour pas chers
- Bien manger au resto
- Manger des vraies crèmes caramel et de vrais gâteaux au fromage
- Marcher et lire dans un joli parc
- Sortir et danser jusqu'aux petites heures du matin

et, accessoirement, voire une faune bien différente de celle de la banlieue.

J'étais donc bien contente d'habiter tout près du terminus d'autobus qui nous emmenait en 20 minutes au centre-ville.

Quand vint l'heure de choisir un cegep, j'ai bien entendu choisit un cegep en ville et je me suis arrangée pour aller habiter - en ville - chez ma grand-mère. De fil en aiguille, j'ai eu mon propre appartement avec une copine, etc.

Au moment de me lancer en affaires, le marché était plutôt saturé sur l'île de Montréal et j'ai décidé de travailler en banlieue. En plus d'avoir un horaire hors des heures de pointe, je circulais dans le sens inverse du flot des autos qui traversent le pont chaque jour pour aller travailler en ville.

Après 10 ans, un couple stable (avec un gars de la ville !) et un enfant, le prix des maisons était tel en ville que nous nous sommes retournés vers le marché de la rive-sud et y avons trouvé toiture à notre famille. Et plein d'autres avantages aussi :  une grande cour, des gentils voisins et surtout, le calme de la presque prairie.

[Bon, ma ville de banlieue est quand même un peu spéciale. Elle a un quartier historique avec une vraie société d'histoire, un petit musée et une crypte sous l'église. Elle possède un marché extérieur trois saisons, une chocolaterie, une poissonnerie, un magasin de bonbons-comme-dans-l'ancien-temps situé juste en face d'une boutique de jouets et un vrai stand à patates frites fermé l'hiver. D'un côté, elle est longée par une rivière et de l'autre, par le fleuve. Le boulevard Taschereau la traverse, mais avec des trottoirs de chaque côté et des arbres au milieu !]

Plus de 20 ans ce sont écoulés depuis mes premières escapades en ville et on pourrait croire, parce qu'elle est de plus en plus étalée, peuplée et diversifiée, que la banlieue vaut bien la ville.

Eh bien non. Malgré le boulevard Taschereau (ou à cause de lui ?), malgré tout le fuzz et le buzz qu'on a créé autour du Dix30, l'air culturel est plutôt sec en banlieue.

Je me suis donc surprise à faire un petit examen des éléments de ma liste d'adolescente et voici ce que ça donne :

- Aller voir des films dans des cinémas :
Si vous avez envie d'une expérience son (très fort !) et lumière avec flot d'odeur de popcorn beurré dans des salles bondés d'adolescents qui parlent tout le long de la projection du dernier blockbuster, oui, on peut dire qu'on peut aller voir des films dans des cinémas. Sinon, on peut louer des films directement chez Q*uébecor (déguisé en V*idéotron). Ils ont quand même le film de Woody Allen. Quoi ? Il n'en a pas fait juste un ? (Je dois quand même ici être honnête et avouer qu'en ville les cinémas indépendants sont aussi tous morts. Le dernier qui restait s'est fait trancher la gorge l'année passée.)

- Magasiner des disques :
C'est possible, mais seulement dans des grandes chaînes (dont Q*uébecor déguisé en A*rchambault) ou  pire, dans les grandes surfaces. Encore ici, c'est pas mieux en ville : disparus les Discus, Sam the Record Man et Dutchy's. C'est vrai, internet change la donne et permet à l'indépendant de se faire connaître, en ville ou ailleurs. Et sincèrement, je suis jalouse des ados d'aujourd'hui qui ont toute cette musique au bout des doigts !

- Prendre un café dans ... un café :
C'est possible, si on appelle un café le liquide brun qui est servi chez Timortonne et où, tous les matins, les VUS font la file au service à l'auto. Et non, y'a pas de macarons, que des beignes et des muffins bien gras.

- S'acheter des vêtements différents de ceux portés par toute la polyvalente :
Ah, là, y'a plus de choix. Toutes les boutiques de vêtements sont au Dix30 et celles qui n'y sont pas, sont soit au Mail Champlain, soit aux Promenades St-Bruno. Mais ça prend une auto pour s'y rendre, quand même ! Ou beaucoup de patience : temps de parcours ma maison-Dix30 en auto : 13 minutes. En autobus : 49 minutes. Données obtenues avec pas de neige.

- Acheter des livres usagés pour pas chers :
Il paraît qu'il existe une librairie de livres usagés dans la ville voisine de la mienne, soit à 20 minutes d'autoroute.

- Bien manger au resto :
Oui, il a plusieurs restos agréables. Particulièrement dans le quartier historique, qui en compte 4. Tous de la cuisine française d'excellente qualité. Nous avons aussi la meilleure pizza et le meilleur poulet rôti sur charbon de bois de la rive-sud (c'est pas moi qui le dit !). Sinon, les resto chinois, vietnamiens, indiens commencent à poindre le nez, mais ils sont toujours situés dans des centres d'achats du boulevard Taschereau. Bonjour la vue sur le stationnement et le traffic des lumières rouges !

- Manger des vraies crème caramel et de vrais gâteaux au fromage :
C'est possible dans les restos du quartier historique. On peut aussi trouver de bons fromages, de bons vins et des baguettes fraîches dans toutes les épiceries. Fiou !

- Marcher et lire dans un joli parc :
Ici, parc est synonyme d'aire de jeux pour enfants : balançoires, jeux d'eau, carré de sable, sertis d'un ou deux banc publics. Avec beaucoup de soleil, parce qu'on a oublié de planter des arbres. Résultats : ils sont fréquentés par les garderies du quartier les jours de semaine, des enfants le week-end et des ados à la recherche d'intimité/qui s'ennuient pendant les soirées. L'hiver, le plus grand parc de notre ville se dote d'une montagne de neige pour glisser et d'un anneau de glace pour patiner. Avec des "fêtes de l'hiver" tous les dimanches après-midi. L'intention est louable pour les familles, les jeux gonflables et le chocolat y sont gratuits, mais pourquoi nous imposer une musique assourdissante avec un animateur boboche à micro ?

- Sortir et danser jusqu'aux petites heures du matin :
IM-POS-SI-BLE. Ok, je nuance : si vous aimez le tchikaboum américain et seulement ça, il y a bien 2 ou 3 boîtes avec line-up, même. Mais si vous demandez le dernier hit de Radio Radio, de Madame Moustache, d'Arthur H ou de M au didgé, il vous regardera avec ses beaux yeux de merlan frit.

Voilà.
Je ne sais pas ce dont Fillotte rêvera dans 10 ans.
Mais nous serons toujours là pour ouvrir les rideaux de son horizon culturel, quitte à les déchirer s'il le faut !

3 mars 2010

Douceurs contre les -ites


Depuis trois semaines, j'essaie de chasser le Vent. Je bois mon Tchai Du Chemin accompagné de Fruit Cake Cockaigne avec l’appétit d’une ogresse. Je mets de l'ail et des oignons dans tous nos plats. J'assaisonne au curcuma.

Mais même avec toutes ces saveurs supposées répulsives, les virus m'aiment. Je songe à me faire enlever les sinus. Est-ce que ça s'peut, l’exérèse d'une cavité… à vie ?

Cette fin de semaine, alors que je maudissais les virus-qui-ne-veulent-pas-nous-quitter-et-nous-empêchent-de-vaquer-à-nos-activités-essentielles-comme-rénover-le-salon, Fillotte m'a dit qu'elle voulait "faire des biscuits de Noël" avec moi. Saisissant l'occasion d'assumer ma gourmandise, j'ai repêché cette recette et nous nous sommes consolés dans le sablé à 70% cacao (*).



Elle adore les tartiner avec la ganache et puis s'y coller les doigts, la langue...

Moment tranquille et muet pour nous, alors on a laissé faire. Sans se douter qu'elle deviendrait une tornade électrique aussitôt les mains et la bouche essuyées ! Au moins une heure à lancer les toutous en pirouettes, à danser sur Radio Radio, à jouer «à la bataille» avec Fiancé. Fiou ! Un peu étourdis, on s’est dit qu’on ne nous y reprendrait plus avec cette option dessert au souper !


Recette du Fruit Cake Cockaigne :

Mélange 1 :  3 1/2 t. de farine avec 1 c. à thé de poudre à pâte et 1/2 c. à thé de sel.
Mélange 2 :  1/3t de pacanes, 1 1/3 t. de raisins secs et 1 1/3 t. d'abricots hachés avec 1/2 t. de farine. Ici, tout est permis. J'aime bien le gingembre confit, les canneberges séchées et le zeste d'orange/citron confit. Et les pacanes peuvent être remplacées par des pistaches ou autre noix fournies par votre jardin. 
Dans un grand bol, battre 3/4 t. de beurre avec 2 t. de sucre.
Ajouter 5 oeufs, un à la fois. Bien battre le tout puis ajouter 1 c. à thé d'essence de vanille.
Ajouter les mélanges 1 et 2, remélanger le tout et verser dans 2 moules à pain graissés.
Cuire environ 1 heure à 350 F.

(*) La recette de base des sablés au chocolat contient du café et juré, je n'en avais pas mis !

À L'ÉCOUTE : CARGUÉ DANS MA CHAISE DE... RADIO RADIO !