14 février 2011

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Depuis une semaine, Fillotte lit.

Aaah ! Petite montée de panique chez maman au début. Mais elle va s'ennuyer à l'école si elle lit déjà la maternelle même pas terminée !

Je me suis mis à recenser toutes les possibilités : la nouvelle école alternative de notre commission scolaire, celle de l'autre commission scolaire, où je suis allée moi-même au primaire, le Collège Français, le Collège Jean-de-la-Mennais... Pour l'année prochaine, il était déjà trop tard dans la plupart des écoles. J'ai aussi parlé avec plusieurs parents. De petits enfants et d'autres dont les grands ont 15, 30 ans. Il en est ressorti ce que je savais déjà : c'est pas tout l'école et chaque enfant est différent. Juste pas facile de savoir où celui-là sera le mieux !

Discussion avec Fiancé, aussi père de, hein ?. Qui réalise qu'il adore marcher avec sa fille pour aller à l'école le matin et que ce petit moment à eux deux a changé toute leur relation, surtout renforcé leur lien.

Et si ça c'était plus important que toutes les stimulations intellectuelles possibles ? Que le sport-étude, que l'apprentissage d'une langue seconde dès que la suce est lâchée, qu'un programme éducatif visant à "offrir au jeune un environnement adapté à ses besoins et à ses intérêts" (mission de l'école alternative) ? Que les tigers moms de ce monde se mettaient un doigt dans l'oeil à ne plus y voir leur propre enfant ?

Notre école est à 600m de la maison. Fillotte s'y est fait des amis. Je travaille à 1.8 km de la maison. Mon conjoint prend le transport en commun pour travailler au centre-ville. C'est très simple et sain comme ça, tout s'emboîte dans le local. Toutes les autres écoles sont trop loin et nécessiteraient du transport auto. Ce qui me reviendrait. Fillotte et Fiancé n'aurait plus ce temps privilégié ensemble. Fillotte ne marcherait plus à tous les matins.

Je suis allée la chercher à pied la semaine passée. Elle était toute enthousiaste de marcher avec moi pour revenir de l'école. De ces temps-ci, on joue au "meilleur moment de la journée". Le sien, jeudi passé : "Quand tu es venue me chercher !".

La panique ? Pfuiiiiit !

1 février 2011

Réno - 1 - historique

La première d'un longue série, je crois !
Pas que je serai si assidue, mais nous entrons dans une zone inconnue et imprévisible par nature, où les estimés sont habituellement largement dépassés.

Je tiens à préciser que ce ne sont pas des rénos de luxe, dans le sens où quand nous avons acheté la maison, il y a 4 ans, on avait "rien à faire". Deux semaines après, suite à des pluies diluviennes très concentrées dans le temps, notre sous-sol était inondé. Les assurances nous demandaient de refaire tous les planchers. Ce que nous avons fait et, "tant qu'à y être", nous en avons profité pour remplacer les murs de préfini et le plafond de stucco, pour mieux isoler et pour installer de nouvelles fenêtres !

Seul hic : dans la salle de bains, la porte de la douche n'était plus étanche suite aux manoeuvres pour arracher le plancher. À refaire. Ça a traîné... Nous avons (hum, gentil Fiancé a) coupé le gypse dans le but de refaire les murs de ciment afin d'y poser de la céramique. Et ça a traîné encore après...

Puis le printemps dernier, exactement le jour de la rencontre avec la directrice de la nouvelle école de Fillotte, nous avons eu la visite de grosses fourmis charpentières dans la cuisine, la salle de bains, au sous-sol... Appel en catastrophe d'un exterminateur qui identifie la source du problème : le bain du rez-de-chaussée a des fuites, la moisissure est dans la structure en-dessous et les fourmis en profite pour s'y faire un chemin. Elles adorent le bois pourri. Traitement de la maison, les fourmis meurent et nous voilà avec des travaux d'envergure pour le futur proche : démolir le mur de la salle de bain, constater l'ampleur des dégâts, nettoyer et reconstruire les salles de bains, l'une étant au-dessus de l'autre.

[aperçu du mur avant le premier nettoyage]

Pour avoir des amis qui ont rénové et parcouru plusieurs blogues sur le sujet, je sais un peu trop ce qui nous attend. Les histoires sont tellement semblables que si j'étais étudiante en psychochologie je proposerais une théorie de la rénovation, avec ses phases : départ plein de bonne volonté, mauvaises surprises, contracteurs malhonnêtes, découragement, poussière envahissante, chicane de couple, routine familiale anéantie, etc.

Bon. On va commencer par se retrousser les manches et faire des plans !