18 janvier 2014

Cordon


Ce matin, LaPresse+ publiait un article sur le «cord cutting» auquel Fiancé avait accepté de participé à titre de «débranché». Son témoignage a été rapporté tout croche (ce qui nous a fait réfléchir sur l'honneteté de toutes ces nouvelles lues quotidiennement...) et comme la question en intrigue plusieurs, je me suis dit que cela valait la peine de résumer notre démarche, que voici.

La situation de départ: nous avions un forfait câble-internet-téléphone avec Vidéotron, nous avions Apple TV et étions abonnés à Netflix.
En premier lieu, nous avons analysé nos habitudes et nos besoins pour constater que nous regardions très peu de télé en temps réel et que nous aimions surtout regarder des films et suivre des séries. Fillotte regardait les émissions d'enfants les matins de week-end, principalement sur Radio-Canada et Télé-Québec, sauf les quelques fois où je l'ai surprise devant une émission de pêche sur une chaîne spécialisée !
La plupart des émissions que nous suivions étaient disponibles sur tou.tv et sur la zone vidéo de Télé-Québec, toutes accessibles avec le ipad.

Avec ce genre d'habitudes, la facture de Vidéotron pouvait facilement dépasser les 110$ du forfait de base pour atteindre presque 200$, gonflée par notre utilisation de bande passante.
Avec les conseils de jeunes programmeurs dans la vingtaine, nous avons donc magasiné et opté pour un forfait internet chez Electronik Box pour 50$/mois qui couvre plus que notre utilisation actuelle de bande passante.
Nous avons pris une ligne IP avec Swift Vox pour le téléphone, à 6$/mois, boîte vocale et afficheur inclu.
Nous avons branché la télé sur une antenne achetée sur le net qui nous permet de capter une douzaine de postes, dont Radio-Canada et Télé-Québec, en HD de surcroît. Par contre, ma soeur qui habite au Lac St-Jean ne pourrait pas faire la même affaire... les signaux ne se rendent pas jusque là.
Itunes nous offre des films (payables à l'unité) et Netflix les séries (à volonté pour 7,99$/mois).
Nous calculons que nous avons divisé notre facture du tiers, sans changer nos habitudes.
Loin de nous sentir «débranchés», nous avons plutôt l'impression d'utiliser un système difficilement accessible à monsieur et madame Tout-le-monde et, surtout, d'être sortis des pattes des trois principaux fournisseurs de services de télécommunication au Québec.
La partie la moins agréable dans tout cela fut d'avoir à défendre notre débranchement aux agents téléphoniques de Vidéotron et de subir quatre visites à domicile de techniciens qui s'assuraient que nous étions bel et bien débranchés, soit que le câble était effectivement coupé.

Depuis, j'ai eu plusieurs conversations sur le sujet et la première chose que je recommande aux gens est d'évaluer leurs besoins avant de faire des changements. Certains ont réduit le montant de leur facture mensuelle en retirant tout simplement de leur forfait des chaînes télé qu'ils ne regardaient jamais.


Nota bene : je ne fais partie d'aucun programme de blogueuses et je ne retire aucun avantage des opinions émises ici. Même pas un petit pourcentage par Vidéotron ! ;-)