Entre Noël et le Jour de l'An.
Invités à la campagne par une amie, nous ne soupçonnions pas qu'elle pouvait être retorse au point d'avoir ce projet caché : faire des beignes en «gang ».
Et pas une recette, mais deux.
Il fallait fournir les trois familles présentes, en plus de l'hôtesse et d'une obscure grand-mère, absente pour l'occasion et qui aime donc ça les beignes.
Je me suis donc sacrifiée à la préparation de la pâte et aux multiples fritées (les beignes sont frits ici, on ne peut donc pas dire fournées). Pendant que les autres roulaient, emporte-pièçaient et saupoudraient.
Deux heures plus tard, beignes et trous de beignes fondaient dans nos bouches. Fraîcheur assurée. Tim et Dunkin peuvent aller se rhabiller !
Il en est resté juste assez pour nos sacs ziploc et les enfants (oui, oui, les enfants...) se sont chargés de régler le sort des survivants le lendemain.
Les réserves sont bien au frais au congélateur, appareil ménager moderne et si pratique quand on y pense. Ma grand-mère, elle, cachait ses réserves dans le coffre arrière de la voiture, l'hiver. Ce qui a suscité bien des blagues chez ses enfants, vous imaginez : « Papa est encore parti à la banque avec les beignes ! »
La recette provient de l'édition de janvier 2010 du Coup de Pouce
Mmmmiam!Ici, ils appellent ça des "bugnes"...
RépondreSupprimerSurprise!
RépondreSupprimerGrand-mère faisait vraiment ça??
...et bon sens:
C'est pas bête quand j'y pense, mon coffre de voiture est bien plus grand que mon congélateur et beaucoup plus vide. Pas folles, ces ancêtres!