Après un janvier tiède et gris, nous voilà dans le froid et le soleil. Vu de la fenêtre de la cuisine, cet horizon de fin d'après-midi accompagne la préparation du souper. Porteur de lumière pour le lendemain. Avec -20 degrés Celsius, faut-il préciser.
Cela n'a pas empêché le début des festivités de cette année spéciale où plusieurs de mes copains-pines, incluant moi-même, traverseront de l'autre côté de la moitié -estimée- de nos vies.
Vies organisées obligent, la première soirée était prévue depuis longtemps, et facilement avec ce merveilleux outil. Donc, filles sans enfants, au resto (en ville !), histoire de vraiment relaxer.
(A posteriori, je ne suis pas convaincue des vertus du congé de cuisine. C'est à l'encontre du dicton : Quand farine et citron collent aux doigts, le coeur s'épanche.)
L'apéro pris, nous avons remis nos tuques, foulards, mitaines, bottes d'hiver et manteaux à capuche de poil pour affronter, le temps d'une courte marche, le froid qui pique les cuisses et vide les trottoirs.
Au resto, l'air était déjà réchauffé par les fourneaux, les rires et le bon vin. Conditions idéales pour y décarcasser notre fille intérieure et laisser en plan la mère, la blonde, la travailleuse. Lousses. Quelques heures dans une petite fenêtre ouverte sur la complicité des vieilles copines. Avec elles, pas de chichis et plein de sous-entendus. On n'a pas à expliquer, elles savent déjà.
Précieux temps qui fait onde de choc. Dans les jours suivants, je suis mieux ancrée, plus solide et backée par une force commune. Conséquemment, je suis moins tendue vers la prochaine tâche à accomplir, moins prisonnière de l'horaire et de la routine-tine-quand-tu-nous-tiens.
Les filles, ça fait vraiment du bien !
Et j'ai oublié de vous dire combien vous êtes belles, encore plus qu'il y a 20 ans...
À L'ÉCOUTE : CHANGES DE DAVID BOWIE
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