[Fin du processus]
Mi-avril, nous avons rencontré la psychologue afin de recevoir le rapport.
Jusque là, nous avions eu des commentaires à chaud après les tests, mais j’étais bien curieuse de connaître les détails. Aussi, je me suis retenue pour ne pas fouiller dans mes notes de psycho et me mettre à faire des tests maisons à Fillotte.
«Quel contenant contient le plus de liquide, le grand effilé ou le court évasé ?»
Le détail des épreuves est assez complexe pour le néophyte en psychologie, mais les exercices avec lesquels est mesuré chaque indice nous font facilement comprendre les performances de l’enfant.
C’est assez fascinant de voir ce que l’on peut conclure sur l’estime de soi à partir du dessin d’un bonhomme !
Comme Fillotte est beaucoup dans sa tête de part son tempérament, la psychologue nous recommande d’équilibrer avec des activités sportives. Karaté ? Ballet ? On avait pensé cours de musique, mais ça aussi, c’est dans la tête…
Ma crainte demeurait au niveau de la maturité psycho-affective. C’est bien beau d’être bonne à l’école, mais si on est pas assez forte pour tenir tête aux petites baveuses, notre intelligence se retourne contre nous et on devient la nerd de service. Mais depuis janvier, Fillotte a beaucoup changé. Comme si les tests agissaient tels des révélateurs ou alors c’est qu’elle était rendue là. Grandie dans ses expressions, son attitude. Plus affirmée. Même que nous avons du la ramener sur terre car, consciente du « spécial rentrée à 4 ans », elle a eu des petites pointes d’arrogance. Avec la gardienne, cela s’est tassé bien vite !
Probablement que Fillotte vivra une petite période de régression liée à l’adaptation à son nouveau milieu. Elle passe d’une garderie familiale à une école de plus de 500 élèves.
Pour les années suivantes, la psychologue suggère une école plus adaptée à son niveau intellectuel. Ce qui est une toute autre affaire. Nous voulions seulement permettre à Simone de commencer la maternelle cet automne, de peur qu’elle s’ennuie vraiment à la garderie et voilà qu’on réalise que notre enfant fait partie d’un petit pourcentage d’enfant brillants. Réflexion imprévue à amorcer… École privée, école internationale ? Peut-être, mais en même temps j’aime beaucoup l’idée de l’école de quartier, sa proximité et les amis que Fillotte s’y fera.
Il ne nous restait qu’à écrire notre lettre au directeur de l’école.
«Bonjour Monsieur, notre fille est vraiment intelligente et vous devez l’accepter en maternelle parce que la psychologue a dit oui» … et il a accepté !
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Le test du bonhomme me rappelle celui de mon fils dessiné chez l'orthophoniste quand il avait 5 ans et auquel il n'avait pas fait de bouche : et pour cause, il venait pour un petit problème de zozotement et de bégaiement !
RépondreSupprimerBravo! ais reste vigilante... le programme de maternelle n'est pas très chargé et le désintérêt pour l'école, tu le vois environ 2 mois après la rentrée!
RépondreSupprimerPour les activités, je te confirme leur importance. Le plus intéressant, ce sont les sports d'équipe car ils obligent ces enfants-là à interagir avec les autres et à adapter leur communication, ce qui est souvent le plus dur pour eux...