Hier avait lieu la rencontre d'information donnée par la direction et le personnel de l'école.
Pendant que Fillotte partait avec une petite de maternelle et une grande de 5ième pour "participer à différents ateliers", nous avons rencontré notre... directrice ?! Surprise ! Le directeur a été promu ailleurs à la commission scolaire et depuis 10 jours nous avons une nouvelle directrice. Qui nous avouait très humainement qu'elle vivait un peu la même chose que nous...
Dans la salle, c'était tout comme à l'épicerie : beaucoup plus de mamans que de papas ! Et les papas étaient tous avec une maman...
J'ai bien aimé la petite histoire de la directrice adjointe qui nous rappelle que l'enfant ne dit pas tout les premiers jours et qu'il peut vivre bien des angoisses qu'il ne montrera pas nécessairement. Il faut s'attendre à avoir des enfants très fatigués les 2 premiers mois d'école. Couchés à 19 heures. J'en doute encore avec ma chouette (par opposition à alouette) de Fillotte...
Une seule chose m'a tiquée : la notion de travail que l'on veut remplacer par celle de plaisir... comme si travailler n'était pas positif. N'est-ce pas le problème que nous avons actuellement, soit que la notion d'effort -en vue de résultats gratifiants- soit complètement évacuée de l'apprentissage ?
Après la rencontre, nous avons eu droit à la visite des locaux de maternelle, du gymnase et de la cafétéria.
Fiancé et moi étions un peu jaloux des classes de maternelle et on y serait bien resté. Divisées en petits coins: bricolage, cuisine, coin coussin, coin exposition, table de jeux d'échec... et très ensoleillées.
On y perçoit l'odeur de notre propre enfance, on y retrouve nos propres souvenirs de rentrée à l'école. Enfin... précisons : Fiancé se souvenait très bien de la sienne (vraiment crade, paraît-il), et moi je n'avais qu'un vague souvenir : une maîtresse gentille et des locaux situés dans le sous-sol de l'église du village où on jouait du tambourin.
À la fin, nous avons retrouvé nos petits dans la bibliothèque. Ils nous offraient le spectacle de la chenille qui devient un papillon en septembre. Fillotte était tellement fière et souriante ! J'avoue, j'ai eu les yeux mouillants...
PS : J'ai appris que les directeurs sont en poste pour 6 ans. Alors, on aura celle-là avec nous du début à la fin du parcours primaire ! Je me suis aussi bien renseignée auprès d'elle concernant le comité de parents, le bénévolat, etc. À suivre en septembre.
Je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas mentir à ses enfants en leur disant que travailler c'est du plaisir... mais leur dire que le résultat en vaut la chandelle souvent, et que l'effort est souvent bien plus gratifiant que la paresse !
RépondreSupprimerAh les larmes aux yeux des mamans fières... je me sentirai moins bêtement sentimentale maintenant !
Je suis un papa qui fait l'épicerie seul.
RépondreSupprimer(oui, bon, d'accord, je ne m'en plains jamais sauf ici quand je viens râler). :)