Les plants de maïs continuent de profiter du temps chaud et des pluies occasionnelles. C'est maintenant un mur qui borde le rang qu'on emprunte pour aller à la ferme !
Devinez ce que ma fouine a réussi à dénicher aussitôt le nez dans le blé d'inde ?
Chenille de monarque, toute recroquevillée de peur...
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Clins d'oeil en direct de la ferme :
Comme à l'école, il y a surtout des femmes/mères au rendez-vous hebdomadaire du panier de légumes bio. Cette semaine, un papa venait clairement pour la première fois, accompagné des ses trois enfants. Sa plus jeune, déjà rodée, remplissait les sacs. À la fin, devant le choix des fines herbes, il a appelé sa femme avec son cellulaire : "Chérie, quelle sorte d'herbe as-tu besoin ?"
Une mère avec sa fille se demandait quelles herbes nous avions cette semaine à l'autocueillette. Je lui remet les ciseaux en lui indiquant où sont la sauge et le thym dans le jardin, ce à quoi elle répond avec une pointe d'agaçement dans la voix : "J'ai déjà tout ça à la maison !" et elle tourne les talons.
La Jeanne d'Arc en moi a eu envie de lui faire une jambette, juste pour que son nez se rapproche un peu de l'odeur de la terre et qu'elle réalise que notre fermière, sa famille et leurs employés guatémaltèques triment dur tout l'été, à semer, arroser, désherber, cueillir et laver nos légumes. Chaque saison, ils doivent retrousser les manches et continuer de se battre pour "faire du bio".
Le nez dans la terre, le soleil dans le dos.
Je n'ai pas fait de jambette et l'ai laissé filer avec sa mauvaise foi.
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À la maison, en déballant le panier, je me suis extasiée devant les deux petits nouveaux, rajoutés suite aux suggestions des partenaires l'été passé. Des belles échalotes longues, fines, toutes fraîches et de magnifiques bulbes d'anis en éventail... rien à voir avec ceux de l'épicerie !
L'anis a fini dans la poêle, à la crème et à la moutarde.
Les échalotes ont accompagné des champignons et la sauge en garniture sur les côtelettes d'agneau (bio) grillées au bbq. Je reste mystifiée devant la similarité des odeurs : est-ce la sauge qui sent l'agneau ou l'inverse ?
Le nez dans la terre, le soleil dans le dos.
Je n'ai pas fait de jambette et l'ai laissé filer avec sa mauvaise foi.
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À la maison, en déballant le panier, je me suis extasiée devant les deux petits nouveaux, rajoutés suite aux suggestions des partenaires l'été passé. Des belles échalotes longues, fines, toutes fraîches et de magnifiques bulbes d'anis en éventail... rien à voir avec ceux de l'épicerie !
L'anis a fini dans la poêle, à la crème et à la moutarde.
Les échalotes ont accompagné des champignons et la sauge en garniture sur les côtelettes d'agneau (bio) grillées au bbq. Je reste mystifiée devant la similarité des odeurs : est-ce la sauge qui sent l'agneau ou l'inverse ?
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