8 décembre 2010

Sur la paille

Dimanche, emportés par la présence du sapin de Noël dans le salon, nous nous sommes tous les trois mis à chanter, avec toutes sortes de variantes, Entre le boeuf et l'âne gris.

Et puis, dans un gros flash mauve, j'ai revu le boeuf et l'âne (qui soufflait de leur souffle chaud sur le petit jésus) de la crèche de mon enfance. Coup de fil à maman : Tsé, la crèche ? Mais oui, elle l'a toujours.

Chanceuse Fillotte qui venait d'hériter du bonheur d'ouvrir la boîte Kodak et de déballer les personnages de plâtre ! Émue, je l'ai quand même un peu aidé... Avec l'impression de ne pas les avoir vu depuis vingt ans. Et calcul fait, ce n'est peut-être pas une impression ! C'est la même crèche que je montais sous l'arbre quand nous étions une famille unie. Fabriquée par mon grand-père dans des retailles de boîte à beurre, avec le petit moïse de bois sculpté. Bon, Joseph a le cou cassé (mais n'est-ce pas l'Immaculée-Conception, aujourd'hui ? ), le Berger joue de la flûte avec un seul bras et le petit Jésus d'origine a été égaré (ou mâchouillé par le chat ?) et remplacé par un truc en plastique au goût douteux. Mais je connais un marché de Noël qui pourra sûrement nous aider à réparer tout ça...

En attendant, Fiancé a tenté d'insérer un hippopotame et un palmier pour plus de réalisme, mais ils ont vite été évincés par la metteure en scène !

Étrangement, l'esprit de Noël s'est transformé... comme si, effectivement, plus de douceur habitait maintenant la maisonnée.

À L'ÉCOUTE : THE MCGARRIGLE CHRISTMAS HOUR

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