Et puis, dans un gros flash mauve, j'ai revu le boeuf et l'âne (qui soufflait de leur souffle chaud sur le petit jésus) de la crèche de mon enfance. Coup de fil à maman : Tsé, la crèche ? Mais oui, elle l'a toujours.
Chanceuse Fillotte qui venait d'hériter du bonheur d'ouvrir la boîte Kodak et de déballer les personnages de plâtre ! Émue, je l'ai quand même un peu aidé... Avec l'impression de ne pas les avoir vu depuis vingt ans. Et calcul fait, ce n'est peut-être pas une impression ! C'est la même crèche que je montais sous l'arbre quand nous étions une famille unie. Fabriquée par mon grand-père dans des retailles de boîte à beurre, avec le petit moïse de bois sculpté. Bon, Joseph a le cou cassé (mais n'est-ce pas l'Immaculée-Conception, aujourd'hui ? ), le Berger joue de la flûte avec un seul bras et le petit Jésus d'origine a été égaré (ou mâchouillé par le chat ?) et remplacé par un truc en plastique au goût douteux. Mais je connais un marché de Noël qui pourra sûrement nous aider à réparer tout ça...
En attendant, Fiancé a tenté d'insérer un hippopotame et un palmier pour plus de réalisme, mais ils ont vite été évincés par la metteure en scène !
Étrangement, l'esprit de Noël s'est transformé... comme si, effectivement, plus de douceur habitait maintenant la maisonnée.
À L'ÉCOUTE : THE MCGARRIGLE CHRISTMAS HOUR
Hi hi hi un hippopotame...
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